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25 avril 2005

Triton

"Pareillement, Mélusine était architecte. Mais elle était fée et femme-serpente, sirène : c'est le moment de nous aviser de ce surnom singulier que la mythologie attribuait à Pallas, d'après celui d'un lac où, pour le justifier, on l'avait fait naître : Tritone. Autant dire Sirène, si l'on se reporte aux figurations ordinaires du triton. (...) Encore faut-il savoir comment se gagnent les lauriers de cette paix qui transforme Minerve en la Vénus de Balance : le grec tónos signifie tendeur, coup, détente (et par extension, ton musical). Le triton désigne alors le triple coup théâtral qui provoque l'ouverture du rideau de velours rouge, l'illumination de la scène et le départ de l'action transréelle (...)".

Guy-René Doumayrou (Géographie Sidérale, pages 114-116)

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Entracte dans la représentation zodiacale, ou plutôt ouverture d'une nouvelle scène, mise en abyme de la pièce jouée : les trois commentaires reçus le 24 avril, d'Alina, Patrice et Philippe, dans leur synchronie complice, me font rebrousser le temps. Pierre Veilletet, les coïncidences, la rumeur des eaux courantes, je les avais déjà notés, un autre 24 avril très précisément, sur un de ces cahiers Clairefontaine qui recueille les flambées du hasard. C'était en 1999. Mais la nuit est trop avancée pour que j'en donne ici des extraits. Ce sera peut-être pour demain.
Bien à vous trois.

Commentaires

Tritone, trois fois la tonne, trois fois Latone , au blanc, elle se purifie, blanche sagesse pleine de la lumière d'or, pareille à Diane, la chasseresse au poids-tiers de Poitier, à la tête couronnée du croissant lunaire qui émerge du compost.

A l'humide du tonneau, l'eau tonne de tonnerre,puis vient la note, la tonne, le ton, les couleurs de l'Oeuvre et les proportions pythagoriciennes et orphiques de la musique des oiseaux.

Et voici le Cygne qui émerge.

Après le Tout se couvre de la Verdeur de la Forêt et des amours ombrageux de Vénus, sous l'Etoile.

Vos textes sont très beaux et instructifs.

Bien à vous .

LKL.

Écrit par : LKL | 25 avril 2005

"un de ces cahiers Clairefontaine qui recueille les flambées du hasard" : c'est beau.
Bien à vous.

Écrit par : OrnithOrynque | 25 avril 2005

Mon é-tonne-ment chaque fois de susciter un écho, de rencontrer des oreilles attentives, de ne plus cheminer tout à fait en solitaire. Merci à vous, aimables pélerins de l'invisible.

Écrit par : Robin Plackert | 26 avril 2005

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