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14 octobre 2005

Au retour de l'Arcture

« Courage donc! si le sol est de terre glaise, que dès les premiers mois de l'année de forts taureaux le retournent et que l'été poudreux cuise les mottes exposées aux rayons du soleil; mais si le sol est peu fécond, il suffira d'y tracer, juste au retour de l'Arcture, un mince sillon (...)»

(Virgile, Géorgiques, livre 1)

Au point de vue mythologique, le signe de la Vierge est donc lié aux aventures de la déesse Déméter (la Cérès latine). Fille de Cronos et de Rhéa, elle est avant tout la déesse du Blé et de la Moisson. Sa fille Perséphone (Proserpine) fut enlevée par Hadès (Pluton) alors qu'elle cueillait des fleurs dans la plaine d'Eleusis. Déméter, qui avait entendu le cri de détresse poussé par sa fille, erra sur la terre pendant neuf jours et neuf nuits à la recherche de l'auteur du rapt. Au dixième jour, Hélios, pris de pitié, lui révéla le nom du ravisseur. Alors, dans sa colère, la déesse refusa de regagner l'Olympe tant que sa fille ne lui serait pas rendue. Finalement, grâce à l'intervention de Zeus, un compromis intervint : Perséphone vivrait avec sa mère six mois de l'année et les six autres mois elle les passerait en compagnie de son infernal époux. « A la première période de la vie annuelle de Perséphone, explique Joël Schmidt, correspond le printemps, les jeunes pousses qui, comme la déesse, sortent de la terre sous la protection de Déméter ; à la seconde période, l'époque des semailles de l'automne,des grains de blé enfouis dans la terre, comme Perséphone retournant au séjour des morts. » (Dictionnaire de la mythologie grecque et romaine, p. 94, Larousse, 1965)

On trouve encore à Eleusis les ruines du sanctuaire de Déméter et Perséphone ; c'est là qu'étaient célébrés les fameux mystères d'Eleusis. Une des cérémonies exalte le symbolisme du blé : « Au cours d'un drame mystique, commémorant l'union de Déméter avec Zeus, un grain de blé était présenté comme une hostie dans l'ostensoir, et contemplé en silence. C'était la scène de l'époptie, ou de la contemplation. A travers ce grain de blé, les époptes honoraient Déméter, la déesse de la fécondité et l'initiatrice aux mystères de la vie. » (Dict. des Symboles, art. Blé, p. 128)

La géographie sacrée du monde grec ne fait que confirmer ces visées symboliques : Eleusis se situe sur la direction 0° Vierge de la roue zodiacale centrée sur Delphes. Cet axe est fondamental : outre Eleusis, il relie Délos, Prasiai (d'où partaient une fois par an les théories sacrées à destination de Délos), Agra (où se situaient les petits mystères de Déo), l'Acropole et Delphes. Et il constitue, selon Jean Richer , la direction « polaire » d'un système propre à l'Attique : « Ainsi les lieux où se déroulaient les grands et les petits mystères, précise-t-il, étaient sur l'axe solsticial de l'Attique tandis que leurs dates étaient celles des équinoxes. Si bien que les quatre moments essentiels de l'année solaire se trouvaient désignés par un axe unique. » (Géographie sacrée du Monde Grec, p.88). En effet, les mystères d'Eleusis étaient célébrés lors de l'équinoxe d'automne. Date, on l'a dit, analogue pour le pélerinage de Vaudouan, où l'on a eu soin de recouvrir l'ancienne détermination astrale par une détermination liturgique.

Nous allons voir à la proche ville de La Châtre, où la statue de la légende avait fait un bref séjour, un autre témoignage remarquable du culte de la fécondité.




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11 octobre 2005

Bootes

Je l'ai écrit dans un commentaire : la clé est astronomique. Cette forme de cerf-volant qu'affecte le parcours du pélerinage, avec cette pointe dont l'extrémité est la fontaine même de Vaudouan, est en effet étrangement proche du dessin de la constellation du Bouvier (Bootes). La source occupe la position de la brillante étoile Arcturus, qui donnait jadis son nom à la constellation tout entière.

 

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Pourquoi le Bouvier ? A mon avis, parce que cette constellation, également nommée le Laboureur, le Gardien des Boeufs ou le Moissonneur, outre qu'elle fait écho à la génisse blanche de la légende, est voisine de la constellation de la Vierge (Virgo), de telle sorte que quand celle-ci disparaît à l'horizon, le Bouvier s'abaisse et semble la suivre. Aussi bien un mythe en a-t-il fait le mari ou le père de la virginale Érigone qui présidait aux moissons.

Bien d'autres mythes s'attachent au Bouvier. Je ne saurais trop conseiller la lecture de l'excellent article que lui consacre Francesco Lo Bue, dont voici un extrait particulièrement passionnant en ce qui nous concerne :

« Selon un mythe grec, le Bouvier représenterait Triptolème, placé dans le ciel à côté de sa charrue, la Grande Ourse. Celui-ci avait révélé à Déméter, la déesse des moissons, le nom du ravisseur de sa fille Perséphone. En remerciement, la déesse confia à Triptolème les secrets de la culture du blé et de l’agriculture, et lui donna comme mission de répandre ce savoir chez tous les peuples de la Terre.

D’autres auteurs prétendent que le Bouvier représente Philomélos, l’un des deux fils nés de l’union de Déméter et de Iason, qui inventa l’attelage et fut placé sur la voûte céleste en remerciement de ses bienfaits. Dans la même veine, les Romains voyaient dans le Bouvier le gardien des sept boeufs de la Grande Ourse, qui tournent en rond pour battre le blé autour du Pôle céleste. Le terme « septentrional » dérive du latin « septem triones », les « sept
boeufs » (de la Grande Ourse).
»

 

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Il est en outre remarquable de noter que, de même que dans l'axe du Bouvier céleste, se trouve l'Epi de la Vierge (Spica), le prolongement du chemin rectiligne ouest du pélerinage de Vaudouan atteint l'église de Pouligny Saint-Martin, d'origine romane, où des fresques des travaux des champs datés du début du XIIIème siècle témoignent encore de la symbolique agricole de l'ensemble cultuel. Peut-être n'est-ce pas hasard non plus si l'alignement désigne la tour Gazeau, vestige d'un château féodal cité en 1090 qui a servi de cadre romantique à Mauprat, le roman de George Sand.

Enfin, si l'on observe que dans le ciel nocturne le Bouvier se situe dans le prolongement de la Grande Ourse, on s'aperçoit que le village de Briantes occupe la position de celle-ci par rapport à Vaudouan. Or, l' « étymologie de Briantes, écrit Stéphane Gendron, est probablement gauloise, *Brigantium, avec briga « hauteur, mont », peut-être « forteresse ». Briga est un élément de composé fréquent en toponymie pour désigner des sites de hauteur (comp. v. irl. bri « colline ») et d'anciens oppidum.» (Les Noms de Lieux de l'Indre, op.cit. p. 3)

Comment dès lors ne pas penser au Brug na Boyne du Dagda, le Jupiter irlandais ? Littéralement, il s'agit de l' « Auberge » ou de « l'Hôtel de la Boyne », désignant sa résidence qu'on localise dans le tumulus protohistorique de Newgrange, où l'on retrouve également le nom de Boann, la maîtresse du Dagda et Minerve celtique.





 

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07 octobre 2005

Pilgrimage to Vaudouan

Le pélerinage de Vaudouan - qui se déroule le second dimanche après la Nativité de la Vierge, c'est-à-dire le troisième dimanche de septembre, juste avant l'équinoxe d'automne – consiste en une procession conduite de la chapelle à la fontaine et retour, en prenant soin de contourner les deux édifices dans le sens des aiguilles d'une montre. Cette circumambulation est un rite universel qui se pratique le plus souvent de la manière décrite ici, en gardant le centre à sa droite, autrement dit dans le sens du mouvement apparent du soleil. Dans la tradition celtique, le héros marque ainsi ses bonnes intentions. Dans le sens anti-horaire, la manoeuvre indique au contraire l'hostilité ou l'inimitié. Rappelons-nous l'histoire de Boand qui fait trois fois le tour de la source par la gauche. Citons aussi celle de Cùchulainn qui, au retour de sa première aventure sur la frontière d'Ulster, « fait en sorte que son char présente le côté gauche vers l'enceinte de la capitale, Emain Macha. Le roi Conchobar fait aussitôt prendre les mesures de précaution nécessaires. » (Dictionnaire des Symboles, article circumambulation, p. 620)

Notre-Dame de Vaudouan est invoquée pour la préservation des biens de la terre, et de manière plus générale, son culte est lié à la fécondité : jusqu'aux environs de 1900, les jeunes filles faisaient brûler des cierges près de la fontaine pour faciliter leur accouchement. S'étendant du 23 août au 22 septembre, le signe de la Vierge marque le terme du cycle annuel de l'élément Terre : « avant la terre froide du Capricorne, celle des ensemencements d'hiver ; après la terre grasse, humide et chaude, du Taureau, couverte de la végétation verdoyante et parfumée du printemps. Ici, se présente une terre desséchée par le soleil estival et épuisée de vertus nutritives, sur laquelle se couche l'épi fauché, en attendant que le grain sec se détache de l'épi, en même temps que de son enveloppe. Le cycle végétal s'achève sur une terre nouvelle, vierge, destinée à recevoir ultérieurement la semence. D'où la représentation du signe par une jeune fille, vierge ailée portant épi ou gerbe. » (Dictionnaire des Symboles, article vierge, p. 1012) La ville de Sainte Sévère, sur la pointe du secteur, blasonne aux deuxième et troisième quartiers d'azur à trois gerbes de blé d'or, armes de la famille de Brosse. En 1731, on voit encore les habitants de cette ville venir à Vaudouan y implorer la fin d'une terrible sécheresse. Jean-Louis Desplaces signale par ailleurs, dans son Florilège de l'eau en Berry (volume 3, 1986), que le pélerinage était jadis accompagné de la bénédiction des semences.

 

Ce n'est pas tout : on venait aussi à Vaudouan pour obtenir la guérison des maladies de la pierre, des hernies, de la gravelle. « La ville de La Châtre ayant des enfants subjects à la descente des boyaux, écrit M. de Gamaches, se vouant à la Sainte-Vierge, en étaient aussitôt guéris que la neuvaine était achevée. » (cité par Villebanois, La véritable histoire de N. D. de V., p. 26-29). Or l'on sait que le signe de la Vierge a été mis en rapport avec les intestins, le ventre et les reins.

Il nous reste à examiner le parcours lui-même du pélerinage. Le voici, indiqué sur un extrait du cadastre. Je l'ai longtemps regardé avant de repérer la forme qui y est, à mon sens, dissimulée. Je vous laisse provisoirement sur cette question.

 

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05 octobre 2005

La source secrète

« Boand, femme de Nechtan, fils de Labrad, alla à la source secrète qui était dans la prairie du sid de Nechtan. Quiconque y allait n'en revenait pas sans que ses deux yeux éclatassent, à moins que ce ne fussent Nechtan et ses trois échansons dont les noms étaient Flesc, Lam et Luam.

Une fois Boand alla par orgueil pour éprouver les pouvoirs de la source et elle dit qu'il n'y avait pas de pouvoir secret qui atteignît le pouvoir de sa beauté. Elle fit le tour de la source par la gauche par trois fois. Trois vagues se brisèrent sur elle, hors de la source. Elles lui enlevèrent une cuisse, une main et un oeil. Elle se tourna vers la mer, fuyant sa honte, et l'eau la suivit jusqu'à l'embouchure de la Boyne. C'était elle la mère d'Oengus, fils du Dagda. »

 

Dindshenchas de Rennes, éd. Whitley Stokes, ( in Les Druides, Françoise Le Roux, Christian-J. Guyonvarch, Ogam-Celticum 14, 1982)

Boand (ou Boann) est donc la déesse éponyme de la Boyne, le fleuve qui traverse le comté de Meath (Mide), province centrale dans la géographie sacrée de l'Irlande celtique ( un centre spirituel plus que géographique). J'ai déjà émis l'hypothèse que son équivalent continental serait la Bouzanne berrichonne, qui prend source près d'Aigurande, passe à Neuvy Saint-Sépulchre et se jette dans la Creuse, près du Pont-Chrétien (coulant ainsi de Cancer - les eaux-mères – à Poissons – les eaux océanes ). La Bouzanne serait la rivière matricielle de ce pays biturige qui est par vocation la terre ombilicale (les Bituriges sont, étymologiquement, les Rois-du-Monde, gallois bydd, monde, et rix ou rig, roi).

 

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Source de la Bouzanne
 

La source de la Bouzanne est le lieu d'un pélerinage le mardi de Pentecôte (cette année, il a même eu l'honneur d'accueillir l'archevêque de Lyon, Mgr Barbarin, tout juste revenu du conclave). La statue de la Sainte Vierge y est conduite en procession. Il est encore d'usage de jeter des pièces de monnaie dans le bassin du sanctuaire : offrande gratuite ou espérance d'être exaucé de quelque voeu... Autrefois, l'affaire était plus grave. S. Clément rapporte qu'on amenait de l'eau de la fontaine de Notre-Dame de la Bouzanne aux malades en danger de mort :

« A cet effet trois pélerins de même sexe, de même âge et de même condition que le malade partent ensemble en récitant le rosaire. » (Aigurande et ses sanctuaires, Châteauroux, 1910)

La source, la mort, le ternaire et la divinité féminine : ces quatre éléments sont communs au mythe irlandais et à la tradition aigurandaise. Comme à Vaudouan, mais ici de manière encore plus claire, on peut penser que la dévotion à Notre-Dame a remplacé l'ancien culte rendu à la déesse celtique.

Les deux sites ne sont d'ailleurs pas sans se faire écho. En effet, une propriété proche de Vaudouan, précisément nommée Aiguirande, balise la direction d'Aigurande par rapport à la chapelle.

 

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04 octobre 2005

La vouivre de Vaudouan

J'ai vu ce week-end l'étang du Bois-Secret. Aperçu conviendrait mieux. Je n'ai pas foulé sa rive. Une ceinture de prés humides en défendait l'approche. Pas de cartes précises, pas de bottes, pas d'appareil photo, ce fut juste un bref repérage. Nous reviendrons. Un bout d'arc-en-ciel qui perça les nuées me fut comme une promesse.

Je reviens en Vierge, à Notre-Dame de Vaudouan, pour me pencher sur l'étymologie de ce nom. La plus ancienne mention, Capella de Vaudoen, date de 1292. Aucune certitude sur son origine. Le docteur Meunier penche pour Vallis Dianae ou Vallis Diani, le Val de Diane. En tout cas, il précise que « Tout le monde est d'accord sur la signification de la première syllabe : Vau = val, vallée. »

J'ai longtemps accepté ce présupposé, jusqu'à ce que je m'avise que de vallée, il n'y avait point. En effet, la source affleure au flanc d'un talus et Meunier lui-même parle ailleurs du « plateau de Vaudouan ». Situé entre la vallée de l'Indre et celle de son affluent, la Couarde, ce plateau se présente comme une étendue de brandes, autrement dit de terres peu fertiles (paradoxalement, c'est ici qu'on vint implorer le ciel pour la protection des semences). Mais si ce n'est d'une vallée, d'où vient donc Vaudouan ?

Je fus un bon moment sans réponse, jusqu'à ce que le nom antique de Vienne me revienne en mémoire : Vindobona. La ville blanche. Du celtique vindo-, blanc. Que l'on retrouve dans un des noms de la déesse souveraine du panthéon celtique irlandais, Boann

« Sous le nom de Brigit, elle est fille du Dagda comme Minerve est fille de Jupiter. (...) Sous le nom de Boann (*bo vinda « vache blanche »), la Boyne, elle est l'épouse d'Elcmar, qui est un autre nom d'Ogme mais aussi la maîtresse du Dagda et la mère d'Aengus « choix unique » ou Mac Oc « fils jeune ». » (Françoise Le Roux, Christian-J. Guyonvarch, La société celtique, Ouest-France, 1991, p.115).

La génisse blanche de la légende de la statue de bois ne serait-elle pas une trace de l'ancien mythe qui devait présider au culte de Vaudouan ? Pourquoi avoir forgé cette légende en cet endroit perdu sinon pour tenter d'éradiquer un rituel païen enraciné depuis plus d'un millénaire ? La Vierge Marie a sans doute pris la place d' une déesse-mère très populaire encore à la fin du XIème siècle. Le nom primitif formé à partir de vindo- aurait ensuite subi l'attraction du proche Vau- et évolué en Vaudoen, Vaudouan.

Il n'est pas besoin d' ailleurs d'aller en Autriche pour trouver un témoignage toponymique de vindo- : en Brenne encore, le village de Vendoeuvres est, selon Stéphane Gendron, « composé de l'adj.gaul. vindo- « blanc » et ò-briga « mont, château-fort » (DOTTIN 1920 ; TGF § 2637 » (Les Noms de Lieux de l'Indre, Académie du Centre et CREDI Editions, 2004). Albert Dauzat y voyait plutôt un dérivé de vindovera, la « rivière blanche ».

Or, Vendoeuvres est précisément situé sur le parallèle de Saint-Michel-en-Brenne. Et c'est ici qu'on a retrouvé une stèle du Haut-Empire, conservée au Musée de Châteauroux, représentant le dieu Cernunnos, à la tête ornée de bois et portant un torque autour du cou. Anne Lombard-Jourdan, qui voit dans ce dieu Cernunnos le grand dieu souverain de la religion celtique, d'une certaine manière l'équivalent du Dagda irlandais, le décrit ainsi : « Il est jeune et imberbe, assis les jambes repliées devant lui et les mains posées sur un sac qu'il tient sur les genoux ; deux personnages plus petits et nus sont chacun debout sur les anneaux d'un gros serpent dressé et posent une main sur les cornes du dieu créant ainsi un lien entre eux. » (Aux origines de Carnaval, Odile Jacob, 2005, p. 193).

Ce gros serpent dressé ne nous rappelle-t-il pas le dragon affronté par Cadmos, avant la fondation de Thèbes, ou celui que maîtrise l'archange Michel ?

Et si nous examinions en détail ce mythe irlandais de la déesse Boann ?

 

Depuis que je me consacre à ce blog, les soirées télé sont devenues rares. J'ai tout de même fait exception ce soir pour La Vouivre, le film de Georges Wilson adapté du roman de Marcel Aymé. Il fait étrangement écho aux thèmes de ma recherche actuelle, avec ces étangs, cette créature aux allures de Mélusine, immortelle, maléfique et séduisante. Surprise : au générique sont remerciés les habitants et la municipalité de Saint-Benoît-du-Sault, dans l'Indre (alors que l'action est censée se dérouler dans le Jura). C'est donc près d'ici que fut tourné le film. Sur cette belle cité médiévale, il me faudra aussi un jour revenir...



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